PLFSS et liste en sus : stop au bricolage du financement de l’innovation !

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Paris, le 17 octobre 2025 – PLFSS et liste en sus : stop au bricolage du financement de l’innovation !

Les entreprises du dispositif médical dénoncent vivement la logique budgétaire présente tant dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) que dans le projet de radiation des dispositifs médicaux de la liste en sus présenté cet été. En cherchant des économies aveugles, dénuées de fondements clairs et de réelles concertations, qui visent en particulier les dispositifs médicaux les plus innovants, les autorités publiques persistent dans une voie qui nie les besoins de santé croissants de la population et qui produira des conséquences particulièrement lourdes à court, moyen et long terme.

Que ce soit via le PLFSS, par la fixation du seuil de déclenchement de la « clause de sauvegarde » 2026 à 2,19 Mds d’euros (- 70 M€ par rapport à 2025), ou par les projets de décisions unilatérales et improvisées de radiation de la liste en sus annoncée cet été, le résultat est le même : on pénalise les innovations qui serviront demain aux patients. On les prive de technologies de pointe utilisées en dernier recours, exclusivement dans des blocs opératoires. Ces dispositifs sont implantés non par complaisance ou par confort, mais parce qu’ils répondent à des besoins en soins indispensables d’une population vieillissante.

Nous appelons donc dès aujourd’hui les parlementaires à modifier en profondeur ces dispositions en fixant un montant de déclenchement de la clause de sauvegarde compatible avec l’évolution des besoins des patients et à sortir les produits de santé de l’instabilité budgétaire pour offrir des perspectives sécurisant l’offre de soins et favorisant l’investissement et l’emploi dans les territoires.

Nous appelons également le gouvernement et l’administration à revenir à une méthodologie légale et conventionnelle de concertation, notamment sur le dossier des radiations de la liste en sus, afin que ne se reproduise pas le précédent calamiteux des radiations opérées en 2023 (guides FFR notamment).

« Aujourd’hui, au nom d’un bricolage budgétaire sans précédent, on tue ce qui devrait nous sauver : on ne peut pas, à la fois demander aux entreprises d’investir en France, au service des patients, et supprimer les conditions de la réussite collective. Ce PLFSS, tout comme les radiations de la liste en sus, traduisent une bascule vers la politique du « moins » : moins de soins innovants, moins d’emplois et d’investissements et, au final, moins de croissance.»

François Hébert, Directeur général du Snitem

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Colloque MDR – RDV le mercredi 15 octobre 2025 pour faire le point sur la réglementation européenne

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Un nouveau chapitre pour la réglementation européenne : quoi, quand, comment ?

Plusieurs actions à court terme ont été mises en œuvre ou sont en cours de définition pour améliorer l’efficience, la prédictibilité du règlement DM et l’accès à l’innovation.

Cela ne suffira pas et des modifications législatives doivent impérativement être rapidement définies, sur la base des constats largement partagés par les différents acteurs de l’éco-système et l’exploitation des résultats de l’évaluation ciblée de l’application du règlement par la Commission Européenne.

Ce cinquième colloque autour du règlement DM rassemble une nouvelle fois les parties prenantes pour faire un point de situation et projeter les évolutions nécessaires afin d’assurer la continuité des soins en garantissant l’innovation sur le territoire européen.

Informations pratiques :

📅Mercredi 15 octobre 2025

⏰de 13h30 à 17h30

📌 Maison de la Chimie, Paris 07

Inscription et programme

 

 

Mardi 2 septembre 2025 : Conférence de presse de rentrée – Quels enjeux pour 2026 dans un système sous tension ?

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Dans un système de santé économiquement à bout de souffle et à l’aube du PLFSS 2026, le Snitem (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) vous invite à sa conférence de presse de rentrée pour décrypter les grands défis économiques, industriels et politiques du secteur du dispositif médical.

💬 Intervenants :

  • François Hébert, Directeur général du Snitem
  • Laurence Comte-Arassus, Présidente du Snitem

🎯 Au programme :

  • Rappel de ce que sont les dispositifs médicaux
  • Contexte géopolitique et état économique du secteur
  • Les conséquences à craindre d’une régulation à courte vue et ses menaces sur l’innovation

👉 Une conférence pour éclairer les choix politiques à venir, leurs impacts sur les entreprises et les patients, et les solutions proposées par les industriels pour transformer durablement notre système de santé.

📍 Infos pratiques
📅 Mardi 2 septembre 2025
🕘 Accueil café à 9h00 – Début à 9h30
📍 Maison des Communicants, 23 rue de la Boétie, 75008 Paris
⏳ Durée estimée : 1h

Inscription obligatoire auprès de :
👉 Quentin Nogues, responsable communication et relations presse : quentin.nogues@snitem.fr / 01 47 17 63 35 / 07 62 34 60 62

 

 

Rapport Charges & Produits CNAM : de bonnes propositions côtoient de fausses « bonnes idées »

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Paris, le 4 juillet 2025 – Rapport Charges & Produits CNAM : de bonnes propositions côtoient de fausses « bonnes idées » 

Dans le cadre de la préparation du PLFSS 2026, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) propose dans son rapport « Charges et Produits » une contribution exceptionnelle de 3,9 milliards d’euros, soit +2,3 Md€ par rapport à 2025 et formule des propositions « tous azimuts » pour faire davantage d’économies. Plusieurs concernent directement ou indirectement le secteur des dispositifs médicaux. Si certaines propositions vont dans le bon sens, le Snitem exprime de vives préoccupations, en particulier sur l’instauration de « clauses de sauvegarde sectorielles », qu’il juge totalement inadaptées et dangereuses pour l’innovation et l’emploi.

« Le projet de rapport de la CNAM contient des propositions intéressantes, notamment celles qui visent à améliorer le bon usage ou à renforcer l’efficience dans certains secteurs. Mais pour construire une régulation réellement adaptée au dispositif médical, il serait utile de s’inspirer davantage des recommandations du rapport MIM, qui appelaient à sortir d’une logique de baisse de prix systématique. Les dispositifs médicaux apportent des gains structurels importants à notre système de santé en contribuant de façon incontournable aux programmes de prévention, en facilitant la chirurgie ambulatoire, en soutenant le suivi à domicile des patients, en aidant à l’optimisation de l’organisation des soins, ou en libérant du temps médical. Il est essentiel que la régulation tienne compte de cette réalité et soutienne l’innovation au service des patients. »

François Hébert, Directeur général du Snitem

 

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Clause de sauvegarde DM : des décisions désastreuses à rejeter en commission mixte paritaire

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Paris, le 25 novembre 2024 – Clause de sauvegarde DM : des décisions désastreuses à rejeter en commission mixte paritaire

Le Snitem a pris connaissance des amendements adoptés au Sénat baissant les montants « Z » pour 2024 et 2025 avec des rendements attendus par le Gouvernement de respectivement 50 M€ et 150 M€. Ces décisions, qui souffrent de l’absence de justifications chiffrées, seraient désastreuses pour les entreprises, fragilisent le maintien des emplois et vont à l’encontre de l’ambition de réindustrialisation et d’innovation en France. Il est urgent de les rejeter en commission mixte paritaire.

Le Snitem rappelle que ces baisses décidées par le Gouvernement constituent un double reniement des engagements pris par l’Etat (cf. CP du Snitem du 19 novembre 2024).

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Clause de sauvegarde DM : le Snitem dénonce le manquement de l’Etat à ses engagements

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Paris, le 19 novembre 2024 – Clause de sauvegarde DM : le Snitem dénonce le manquement de l’Etat à ses engagements

Le Snitem juge inacceptable l’annonce soudaine du gouvernement de baisser le montant « Z » pour 2024 dans le cadre de l’examen du PLFSS pour 2025 (clause de sauvegarde). L’organisation professionnelle dénonce avec force une méthode aux conséquences impactantes pour les entreprises du dispositif médical.

Cette annonce impromptue revient sur les engagements du gouvernement en modifiant sur un point majeur le PLFSS présenté le 9 octobre dernier au Snitem.

« Quelle valeur peut-on accorder aux concertations préalables si l’Etat trahit ses engagements juste après ? », s’interroge Laurence Comte-Arassus, Présidente du Snitem.

Cette décision ruine la confiance que l’on peut avoir dans la parole de l’Etat et instaure une imprévisibilité insupportable pour les entreprises, s’agissant d’une décision rétroactive, tant pour leur santé économique que pour leur capacité d’innovation sur le sol français.

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PLFSS 2025 : des baisses de prix hors d’atteinte pour les dispositifs médicaux

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Paris, le 11 octobre 2024 – PLFSS pour 2025 : des baisses de prix hors d’atteinte pour les dispositifs médicaux

A la lecture du PLFSS 2025, le Snitem dénonce un montant d’économies relatif aux baisses de prix non soutenable pour les entreprises du dispositif médical et à l’opposé des objectifs de réindustrialisation et d’innovation portés par le gouvernement lui-même.

Si les entreprises sont conscientes de la mauvaise situation budgétaire de la sécurité sociale, le Snitem déplore un montant, porté à 200 M€ sur la baisse de prix des produits, incompatible avec les objectifs de réindustrialisation de nos territoires. Pire encore, cet objectif surdimensionné au regard de la capacité des entreprises du secteur à y répondre (93 % de PME), met en péril la santé économique des entreprises et leur capacité d’innovation qui est utile et nécessaire aux patients Français.

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Les entreprises du dispositif médical tirent la sonnette d’alarme sur les délais de paiement à l’hôpital

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Paris, le 26 septembre 2024 – Les entreprises du dispositif médical constatent une envolée des délais de paiement par l’hôpital. Ces délais passent notamment de 68 à 77 jours en moyenne pour les 93% de PME qui constituent le secteur. Un risque pour l’innovation et le tissu industriel français.

Début 2024, le Snitem a relancé son observatoire des délais de paiement. Les résultats sont sans appel : la situation ne cesse de se dégrader depuis 2021, en provenance du secteur public comme du privé, en France métropolitaine comme dans les DOM/TOM. De manière générale, le délai moyen de paiement est passé de 64 jours en 2021 à 73 jours en 2023*. Cette augmentation est d’autant plus significative pour les PME (qui composent 93% du secteur) en passant de 68 jours à 77 jours. Dans le secteur privé, on observe également une détérioration des délais de paiement, passant de 55 jours en 2021 à 60 jours en 2023.

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Revue de dépenses : les entreprises du dispositif médical déplorent un rapport basé sur une logique comptable

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Paris, le 6 septembre 2024 – À la suite de la publication du rapport conjoint de l’IGAS et de l’IGF, le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) tient à réagir aux 3 leviers identifiés comme porteurs d’économies.

En prévoyant 3 grands leviers d’économies, le rapport IGAS/IGF est centré sur une vision purement financière de la gestion du système de santé, loin des préoccupations des Français d’un meilleur accès aux soins et des réponses à apporter à leurs besoins de santé. Si le rapport reconnait la très grande hétérogénéité du secteur, il n’en propose pas moins des pistes d’économies globales dont le seul objectif est de trouver « coûte que coûte » des marges de manœuvre financières.

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Signature de l’accord-cadre DM

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Paris, le 2 juillet 2024 – Le Comité économique des produits de santé (CEPS), d’une part, et le Snitem, l’UFAT, les Entreprises de la Nutrition Clinique et l’AFIDEO, d’autre part, signent un accord-cadre relatif à la politique conventionnelle de fixation et de révision des tarifs des produits inscrits sur la liste des produits et prestations (LPPR) prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale.
Un accord-cadre régit les relations entre le CEPS et les membres des organisations professionnelles signataires. Il vise à donner de la visibilité aux acteurs économiques et faciliter les négociations tarifaires. Il constitue un élément clé d’une politique conventionnelle efficace. Cet accord s’inscrit dans le cadre du droit communautaire, du code de la sécurité sociale, du code de la santé publique et des orientations que les ministres adressent au CEPS.

Télécharger le communiqué commun CEPS/Snitem