Baisse de prix imposée : la France sacrifie sa souveraineté orthopédique et ses patients !

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Paris, le 10 juillet 2025 – Baisse de prix imposée : la France sacrifie sa souveraineté orthopédique et ses patients !

Dans un contexte règlementaire et économique ayant déjà considérablement impacté le secteur, le Comité économique des produits de santé (CEPS) entend imposer une nouvelle baisse tarifaire brutale et massive sur les implants orthopédiques. Le Snitem s’y oppose fermement et dénonce une décision dangereuse qui met en péril un secteur stratégique pour la santé des Français.

Dans le cadre de la négociation en cours avec le CEPS, le groupe orthopédie du Snitem a formulé une contre-proposition responsable, générant 27 millions d’euros d’économies sur 3 ans, en concertation avec les professionnels de terrain, intégrant à la fois les contraintes budgétaires et la nécessité de préserver le tissu industriel en orthopédie, ainsi que la qualité de l’offre de soins. Un travail approfondi a également été fait afin de proposer de nouveaux leviers d’économies via le bon usage des produits et l’optimisation des parcours de soins.

Cette proposition, qui constitue déjà un réel effort de la part des entreprises du secteur, a été refusée par le CEPS qui prévoit donc d’imposer une baisse des tarifs par décision unilatérale qui aura des conséquences massives sur ce secteur industriel et des répercussions inévitables sur les professionnels de santé et les patients.

« Cette nouvelle baisse menace la qualité et l’offre de soins en continuant de déséquilibrer tout un secteur stratégique. Les entreprises du secteur ne peuvent supporter un tel niveau de régulation en contradiction avec la volonté de réindustrialisation et de souveraineté sanitaire qui nous préoccupe actuellement. Cette logique strictement comptable se fait au détriment de l’innovation, de l’emploi et surtout des patients. Nous appelons fermement à un changement de cap. »

François Hébert, Directeur général du Snitem

 

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